Nos petites “graines d’avenir” … histoire de parrainages

► L’origine du projet

C’est en 2016 que notre partenaire Boukare ZABDA attire notre attention sur le sort d’enfants en situation de grande pauvreté, qui ont soit perdu leurs parents lors des événements de 2015 (coup d’Etat manqué à la suite du renversement du président Blaise Compaore), soit sont élevés dans des foyers qui ne peuvent subvenir à leurs besoins. Nous décidons alors de lancer un programme de parrainages, en limitant le nombre de filleules et filleuls à 10. Ce choix qui pouvait sembler aléatoire se révèlera judicieux au fil du temps, lorsque nous constaterons qu’il est difficile de fidéliser les parrains et marraines… Plutôt que de prendre le risque de voir nos filleuls “abandonnés”, nous préférons en limiter le nombre pour être sûrs de pouvoir continuer l’aventure avec chacun d’entre eux, même en cas de manque de parrains et marraines. Le parrainage sera “mutualisé” pour éviter le même risque. Ainsi chaque parrain et marraine contribue selon ses possibilités et nos graines d’avenir peuvent continuer à germer harmonieusement.

Afin d’impliquer nos adhérents, nous lançons donc le programme de parrainage dès 2016 :

SAALA LANCEMENT DE PARRAINAGES (courrier aux adhérents octobre 2016)

Informations générales :

A la suite du coup d’Etat manqué de septembre 2015, une répression a frappé le pays, et plus particulièrement la capitale, Ouagadougou, où vit cette famille, durement touchée. En effet, le père a été assassiné en pleine rue par les rebelles, laissant derrière lui trois enfants, au devenir très incertain. Il faut en effet comprendre qu’au Burkina, les enfants « appartiennent » au père et que, lorsque celui-ci décède, c’est sa famille qui devient responsable de sa descendance. La mère n’a, elle, aucun pouvoir, et peut même être chassée de la cour familiale, devenue en quelque sorte « inutile ». Les enfants sont donc soumis au bon vouloir des oncles qui ne sont pas toujours enclins à la poursuite d’une scolarité qui entraîne des frais : au Burkina, les enfants restent la principale main-d’œuvre pour le travail des champs, activité primordiale y compris pour les gens de la « ville ». La solution que nous avons imaginée pour épargner cette fratrie est de leur offrir un parrainage « officiel » via l’association SAALA, et grâce à la générosité de parrains multiples, qui s’engageront à prendre en charge le parrainage d’un enfant pour 3 mois, 6 mois ou un an, et renouvelleront leur geste s’ils le souhaitent. L’idée est donc de créer une « communauté de parrains » car le parrainage unique est malheureusement utopique (2 personnes ont pour le moment accepté de parrainer un enfant pour une durée d’un an : la plus petite fille n’a pas encore quatre ans et aura besoin de notre aide durant de longues années encore…).

Modalités :

Un bulletin de parrainage permet aux personnes désireuses de venir en aide à ces enfants de s’engager pour une durée variable (de 3 à 12 mois) et pour un montant compris entre 40€ (un trimestre en maternelle ou en primaire) et 240€ (une année au collège). Ce parrainage ne couvre pas uniquement les frais de scolarité, mais sert à payer toutes les dépenses nécessaires au bon développement de l’enfant : inscription et fournitures scolaires bien sûr, mais aussi vêtements, aide alimentaire, accès aux soins et toute dépense indispensable. Il est téléchargeable ci-dessous :

Filleuls :

Il s’agit d’une fratrie composée de deux filles et d’un garçon.

L’aîné s’appelle Abdoul Fataoh, a 11 ans et est actuellement en 6ème

Aîcha a 5 ans et est actuellement en CP

Youstra, 2 ans et demi, est entrée à la maternelle en septembre 2016

Un fonds d’urgence envoyé dès le mois d’octobre 2015 a permis à notre association partenaire sur place de rendre visite à plusieurs familles touchées par la répression, dont celle de ces trois enfants, de leur apporter une aide alimentaire et sanitaire, ainsi qu’un cadeau à Noël. Savoir qu’à plus de 5000km de distance, des gens qui ne les connaissent pas pensent à eux et se soucient de leur avenir serait un réconfort considérable pour ces trois orphelins.

D’avance, merci de votre aide.

Valérie Derue, présidente de SAALA « Avenir au Sud »                            Fait le 10/10/16

Les premiers résultats

En 2017-2018, nous pouvons communiquer aux marraines et parents le petit bilan suivant :

► 2022 : nos graines d’avenir ont grandi !

Grâce au système de parrainage mutualisé, le bilan réalisé en 2022 est très positif :

► De nouveaux parrains pour nos graines d’avenir?

Si vous êtes touchés par cette aventure et souhaitez l’intégrer, rien de plus simple : vous pouvez remplir notre bulletin de parrainage ci-dessous et nous le faire parvenir avec le montant et le mode de règlement que vous aurez choisi…

Une autre façon de participer est de cliquer vers le lien HelloAsso ci-dessous :

https://www.helloasso.com/associations/association-saala-avenir-au-sud/formulaires/3

Merci à toutes les marraines et tous les parrains !
Image placeholder

Valérie Derue

Présidente de l'association