L’ASSOCIATION

Qui sommes-nous ?

Fondée en 2009, l’association SAALA “Avenir au Sud” est née du désir de venir en aide à une “petite école du bout du monde” visitée au gré d’un voyage hors des sentiers battus. Nous y avons rencontré 500 élèves qui s’entassaient dans un bâtiment vétuste de trois salles de classe… Le surplus d’élèves étudiait tant bien que mal sous une paillote construite par les habitants du village.

C’était à Namponkore, au pied de la falaise de Gobnangou, dans l’est du Burkina Faso, si durement touché aujourd’hui par des conflits sanglants… Quelques bénévoles se sont alors engagés à nos côtés pour cette grande aventure : ensemble, nous allions tenter de permettre à ces enfants d’étudier dans de meilleures conditions. Nous n’avons pas ménagé notre peine : création de l’association, organisation d’événements caritatifs, dossiers de demandes de subventions… Et très vite nous avons pu construire à Namponkore un bâtiment de 3 classes ainsi que des latrines. Puis le bâtiment a été doté de tables-bancs et de panneaux solaires. Nous avons alors rencontré l’association ABAEF, avec laquelle nous avons pu créer un centre de formations en couture et coiffure à Ouagadougou : en 18 mois, le centre était auto-suffisant et accueillait des jeunes filles sorties du système scolaire tout en leur proposant des cours d’alphabétisation et la possibilité de créer leur propre commerce. Ensuite, à Sourou, au nord de la capitale, nous avons pu développer l’école primaire de la même façon qu’à Namponkore, et l’association a alors commencé à parrainer dix enfants orphelins, que nous accompagnons toujours aujourd’hui. En parallèle, nous avons soutenu chaque année l’association AECEG dans son projet de permettre aux enfants les plus défavorisés de découvrir la riche région gourmanche par un voyage de fin d’année.

En 2016, SAALA a obtenu la reconnaissance d’Intérêt Général, une distinction dont nous sommes très fiers et qui nous permet de délivrer un reçu fiscal à chacun de nos donateurs. Encouragés par cette distinction, l’association s’est alors lancée dans le projet fou d’équiper en cartables solaires Solarpak les plus de 1000 élèves de trois écoles primaires : cette aventure a pu être concrétisée pour le plus grand bonheur des enfants qui vivent dans des régions non électrifiées du Burkina. Le prochain grand projet de l’association est d’aider l’association AMA BURKINA PAALGA dans la construction d’une école en voûte nubienne sur la commune de Pabre.

Tous ces projets ont bien entendu pu voir le jour grâce au dynamisme et au courage de nos partenaires sur place :

– Denis KABORE, président de AMA BURKINA PAALGA

– Boukare ZABDA, président de l’ABAEF

– David SAGNAN, président de l’AECEG

Qu’ils soient ici remerciés pour leur incroyable travail et leur ténacité exemplaire.

Association à but humanitaire…

Extrait des statuts de l’association : “Cette association a un but humanitaire. Ses objectifs sont :

– l’organisation, le soutien et la réalisation d’actions d’aide au développement en faveur de l’éducation, de la culture et de la santé dans les pays du Sud;

– le développement des échanges culturels et la coopération entre individus de cultures et de pays différents.”

… reconnue d’Intérêt Général

En février 2016, l’association SAALA a reçu de l’administration fiscale la tant convoitée “reconnaissance d’intérêt général” : grâce à celle-ci, l’association peut délivrer des reçus fiscaux et permettre à chacun de nos donateurs/trices de bénéficier d’une réduction d’impôt. En effet, le don aux oeuvres d’intérêt général est défiscalisé à hauteur de 66%. Ainsi, tout don ne coûte en réalité qu’un tiers de son montant : à titre d’exemple, l’adhésion à l’association (20€) ne revient qu’à … 6,80€ !

Genèse du projet

Au mois d’avril 2008, nous découvrons Namponkoré au cours d’un voyage touristique, et décidons d’apporter les quelques fournitures scolaires amenées dans nos bagages à l’école primaire du village. Cette visite nous marque profondément : plusieurs centaines d’élèves s’entassent dans un bâtiment vétuste de 3 classes seulement.

Les élèves sont tellement nombreux que tous ne peuvent s’asseoir sur les « table-bancs » qui nous rappellent l’école de nos grands-parents…

Le cours moyen

Afin d’alléger quelque peu les classes surchargées, les villageois ont construit une hutte de paille qui abrite les plus petits. Le tableau est posé à même le sol et les enfants écrivent sur des ardoises d’un autre temps. Lorsque le maître pose une question, il ne suffit pas de lever la main : il faut aussi faire claquer les doigts afin d’ être repéré…

La paillote du CP

A notre retour en France, nous décidons d’aider cette petite école du bout du monde (moins de six heures d’avion pour atterrir à Ouagadougou mais près de 12 heures de plus pour rejoindre le village…) et entraînons tout d’abord avec nous les 32 élèves du Club des Droits de l’Homme du Collège de Marly-la-Ville. Deux actions sont menées avec les élèves, en octobre et décembre 2008, qui sont un premier espoir : ensemble, nous pouvons faire quelque chose !Une correspondance s’établit également entre les élèves des deux établissements.

Au mois de janvier 2009, nous décidons de créer l’association  SAALA «  Avenir au Sud » afin de donner un cadre plus solide à notre projet. Les démarches se font dans un “timing” très serré car nous devons obtenir le récépissé de la Préfecture avant notre départ pour Namponkoré. Une semaine avant le voyage, nous obtenons le précieux document et la parution de notre nouvelle association au J.O. suivra bientôt. Au mois de février, nous retournons au village avec cette grande nouvelle : Saala est née !!

Le nom de l’association a été choisi parmi quelques mots “clés” traduits en Gourmantchéma, la langue parlée par les Gourmantché. Ce groupe ethnique vit principalement au Burkina Faso, autour de la ville de Fada N’Gourma, et aussi dans quelques régions septentrionales du Togo et du Bénin, ainsi que dans le sud-ouest du Niger. Le Gourmantché est donc la langue parlée à Namponkoré et dans toute la région de la Tapoa. “Saala” signifie “demain”, “ce qui arrive bientôt”, et donc, au sens large, “l’avenir” (d’où le sous-titre de notre association “Avenir au Sud”). En Gourmantchéma “ka-saala” veut dire par exemple “à demain”.

Quant au logo de Saala, c’est un dessin de Caroline, l’enseignante du CP qui en est à l’origine. Ayant remarqué ses qualités certaines de dessinatrice, nous lui avions demandé de nous représenter un habitat gourmantché traditionnel et elle nous a remis le croquis de la petite case la veille de notre départ. Il faudra attendre le 3ème voyage (à la Toussaint 2009) pour que Caroline apprenne, avec bonheur, la destinée de son dessin !

Nous découvrons en février que depuis notre premier voyage d’avril 2008, une deuxième hutte a été construite à côté de la première. Les parents d’élèves se cotisent tant bien que mal pour payer une bénévole qui assure le Cours Préparatoire. Bien entendu, les huttes ne résistent pas à la saison des pluies : dès le début du mois de mai, les élèves ne peuvent plus aller en classe.

La deuxième hutte en février 2009

Au cours de ce voyage, nous prenons le temps de rencontrer toutes les personnes impliquées dans l’éducation des enfants et découvrons que l’ensemble de la population se mobilise pour faire en sorte que l’école puisse survivre, malgré les moyens dérisoires dont ils disposent.

Nous rencontrons le Maire, le Préfet et l’Inspecteur de l’Education de Base, tous très préoccupés par l’absence de réponse à leurs demandes réitérées de subsides pour le développement de l’école. Puis, au niveau local, nous discutons longuement avec les représentants des Associations de Parents d’Elèves et des Mères Educatrices qui, de leur côté, ne ménagent pas leur peine pour tenter de trouver des solutions. Une « cantine » de fortune s’est ainsi mise en place, grâce à l’action de bénévoles, permettant aux élèves de recevoir un repas succinct chaque midi. Mais le local est si délabré que nous passons devant sans tout d’abord le remarquer et le directeur de l’école devra nous inviter à revenir à l’heure de la préparation du repas pour que nous puissions mieux nous rendre compte…

Afin d’assurer le suivi des futurs travaux, nous créons donc un Comité de gestion qui, le temps venu, pourra nous relayer sur place lorsque la construction commencera. Plusieurs réunions avec les enseignants nous permettront également de mieux définir les axes du projet de développement.

Nous rentrons de ce deuxième voyage avec la certitude que nos « graines d’avenir » ont été semées en terrain propice et que chacun veillera à ce qu’elles germent harmonieusement afin de voir sortir de terre une école rénovée et agrandie, dans laquelle tous les enfants pourront étudier dans de bonnes conditions…

Le Club Droits de l’Homme : là où tout a commencé !!

Le Club des Droits de l’Homme est une association d’un genre un peu particulier, puisqu’elle a vu le jour au sein d’un établissement scolaire qui lui a apporté une garantie morale ayant permis la réalisation de très nombreuses actions caritatives au cours des années précédentes.

Les premiers pas du Club

Cette association a vu le jour en septembre 1996, dans l’objectif de sensibiliser les élèves aux droits de l’homme et à leurs multiples violations de par le monde. Conçu comme un espace ouvert, le Club s’est donné pour mission de « s’informer afin de mieux informer les autres ».

Au départ, il s’agissait de réagir à l’actualité apportant chaque jour son lot d’injustices et de violations des droits de l’homme. Le Club a donc d’abord été – et reste – un espace de parole, où chacun peut s’exprimer sur ce qui l’a particulièrement touché.

Expositions et campagnes visuelles

Mais très vite, nous avons pris conscience que nos états d’âmes se devaient d’être relayés par une information la plus ample possible, à destination de l’ensemble des élèves du Collège. De très nombreuses expositions ont ainsi vu le jour, et certaines ont même été affichées dans le hall de la Mairie, dans le but de toucher le plus grand nombre. Parmi les thèmes abordés, nous nous sommes intéressés entre autres au travail forcé des enfants, au racisme, aux enfants dans la guerre, à la lutte contre la misère, aux mines anti-personnels, à la peine de mort…

Il a pourtant fallu bientôt se rendre à l’évidence que, quelle que soit la qualité des affiches réalisées par les élèves du Club, nous allions devoir marquer les esprits de façon plus « percutante ». C’est ainsi que peu à peu nous avons pris l’habitude d’investir l’ensemble des espaces  disponibles du Collège afin de mettre en œuvre de véritables campagnes visuelles sur les différents sujets que nous étions amenés à aborder au sein du Club. Ainsi, lors de la première campagne d’Handicap International contre les mines anti-personnels, nous avons peu à peu tapissé la balustrade du hall d’une multitude de  gros « points », symbolisant les hommes, les femmes et les enfants qui chaque jour, dans des pays qui ne sont plus forcément en guerre, sautent sur une mine.

Concours et conférences-débats

En 1998, nous avons également organisé un grand concours à l’occasion du 50ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Après avoir sensibilisé l’ensemble des élèves du Collège aux articles essentiels de la Déclaration par un jeu de devinettes interactif, nous avons permis à plus de 80 élèves volontaires de concourir sur le texte de la Déclaration. Grâce aux « sponsors » que nous avions cherché, nous avons ainsi pu récompenser la totalité des élèves inscrits.

Dans sa volonté d’informer le plus grand nombre, le Club a également organisé de nombreuses conférences-débats où plusieurs classes pouvaient rencontrer des acteurs de la défense des droits de l’homme et dialoguer avec eux. Nous avons ainsi reçu plusieurs responsables d’Amnesty International, d’Handicap International et d’autres organismes moins médiatisés.

Actions caritatives

Au bout de quelques années, nous avons pris conscience que nous pouvions dépasser notre objectif d’information en tentant d’apporter notre participation active à des causes qui nous semblaient justes. Nous avons donc commencé à organiser des ventes caritatives dans le but de venir en aide à différentes associations peu connues mais néanmoins très actives, comme par exemple Solidarités, Enfants réfugiés du monde, Action contre la Faim, Enfants d’Haïti… Ainsi, nous avons pu nous mobiliser et récolter  souvent de belles sommes pour les tremblements de terre au Salvador et en Inde en 2001, les inondations en Haïti en 2004, le tsunami en Asie la même année.

Mais nous avons aussi choisi d’aider, au hasard de nos rencontres, d’autres associations comme par exemple l’A.R.V.S. intervenant au sud-est de la Mauritanie : en quelques mois, fournitures scolaires, manuels, ordinateurs, chaises et tables ont été rassemblés et envoyés dans les villages de la région de Sollou. Pour « Une école au Mali », nous avons participé à une brocante et rassemblé des fonds destinés à permettre l’instauration d’une cantine dans l’ école de Tomboguina. En 2005, nous avons organisé un grand concert de Gospel qui nous a permis de scolariser deux enfants cambodgiens par l’intermédiaire de l’association « Enfants du Mékong ». Nos deux filleuls, Maléa et Pisith, sont en train d’achever leurs études secondaires et nous envoient très régulièrement de leurs nouvelles.

Et puis en 2009, nous avons choisi d’aider une école primaire située à l’est du Burkina Faso, dans la province de la Tapoa : l’école de Namponkoré.

Pour finir, nous souhaitons rappeler que durant l’année 2009, 32 élèves se sont inscrits au Club (un record ! ) et que de nombreux autres dont les emplois du temps ne coïncidaient pas avec notre rendez-vous hebdomadaire du vendredi s’y sont associés : voilà une belle réponse à ceux qui pensent que la jeunesse est blasée…

Le Club Droits de l’Homme réuni en juin 2009 :

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